F1 2023 : La saison est lancée !

 La Grand Prix de Bahreïn a lancé le 5 mars la nouvelle saison de Formule 1 (F1). Après un changement total du règlement en début de saison dernière, les constructeurs ont pu profiter de cet hiver pour perfectionner leurs monoplaces sur la base de règles qui ont peu évolué cette année. 

Le Groupe Chopard est pleinement impliqué dans ce championnat avec 3 marques représentées au sein des 10 écuries : Mercedes-AMG Petronas F1 Team, Aston Martin Aramco Cognizant​ F1 Team, et Alfa Romeo Stake F1 Team. 

Découvrez les enjeux du championnat et nos écuries engagées !

Tout savoir sur le championnat de F1 2023​

Le championnat de  F1 2023 est composé cette année de 23 grands prix répartis aux 4 coins du globe. Il oppose 10 écuries comportant chacune 2 pilotes. 

Un week-end de Grand Prix se déroule sur 3 jours. Le vendredi, deux séances d’essais sont planifiées, afin d’aider les ingénieurs à récolter des données et optimiser la monoplace. Le samedi laisse place à une séance d’essais supplémentaires le matin, avant la séance de qualification l’après-midi qui détermine la grille de départ de la course. Enfin, le dimanche est consacré à la course.

Durant la course, plusieurs règles viennent offrir du spectacle et des stratégies aux spectateurs. Chaque pilote doit s'arrêter au moins une fois au stand et chausser deux types de pneus différents (durs, moyens ou tendres). Les stratèges doivent donc trouver le juste milieu dans leur plan de course : faut-il utiliser des pneus durs (moins performants mais plus résistants) et faire peu d’arrêt aux stands, ou au contraire utiliser des pneus tendres pour leur performance en échange d’arrêt supplémentaire aux stands ?

Découvrez les 3 écuries représentées au Groupe Chopard​

Mercedes-AMG Petronas F1 Team​

L’écurie Mercedes est une des écuries favorites de la grille depuis plus d’une décennie. Elle a remporté tous les championnats du monde de 2014 à 2020. Elle est constituée d’un duo de pilotes britanniques : Lewis Hamilton, 7 fois champion du monde, et George Russell, un des plus grands talents de la nouvelle génération. A noter que Mick Schumacher (fils de Michael) est le pilote de réserve de l’écurie. 

Après avoir laissé filer le titre lors du dernier Grand Prix en 2021, l’écurie a connu de grosses difficultés en 2022 pour être reléguée au troisième rang des constructeurs. 2023 doit être l’année du retour au premier plan, même si le premier GP s’est montré décevant avec une 5ème et 7ème place. Néanmoins, Mercedes peut compter sur des infrastructures et une organisation ultra compétitive, ainsi que sur deux des meilleurs pilotes de la grille.

Les pilotes Mercedes seront cette année au volant de la W14. Sa livrée est caractérisée par un grand nombre de pièces de carbone brutes, qui donnent à la monoplace cette couleur noire, comme en 2021. Niveau technique, la W14 prolonge le concept de la W13 de l’année dernière, avec des pontons quasi absents. Cela peut sembler surprenant au vu des résultats de la saison 2022. L’optimisme n’est pas de mise après le premier Grand Prix chez la marque à l’étoile ; espérons qu’elle saura rebondir pour la suite ! ​​

Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team

Après une 6 ème place ex-aequo au championnat constructeur l’année dernière, Aston Martin est l’équipe qui attire tous les regards en ce début de saison. La raison est très simple : la voiture a fait d’énormes progrès durant l’hiver et a fini sur le podium lors du premier Grand Prix de Bahreïn. L’écurie est emmenée par le très expérimenté Fernando Alonso (42 ans cette année et double champion du monde) qui semble déjà tirer le maximum de sa voiture malgré son arrivée cet hiver dans l’écurie. Son coéquipier canadien Lance Stroll a pu terminer le Grand Prix à une honorable 6ème place, malgré une intervention chirurgicale 12 jours plus tôt suite à une fracture au poignet.

L’écurie Aston Martin est donc pleine de promesses pour le championnat 2023. Elle s’inscrit pour l’instant comme le principal outsider au favori Red Bull. 

La monoplace Aston Martin est cette année baptisée AMR23. Elle reprend le fameux vert Aston Martin. En ce sens, la livrée n’a pas évolué par rapport à l’année dernière. Côté technique, la voiture a changé à 95% cet hiver d’après l‘écurie. Il se murmure que le directeur technique Dan Fallows serait pour beaucoup dans le succès d’Aston Martin cette saison. Arrivé l’année dernière en provenance de Red Bull, il aurait amené avec lui une équipe d’ingénieurs qui adapteraient les concepts gagnants de l’écurie autrichienne. 

La suite de la saison s’annonce en tout cas palpitante pour tous les fans Aston Martin.

Alfa Romeo Stake F1 Team

Alfa Romeo a terminé la saison 2022 en 6ème place, ex aequo avec Aston Martin. L’équipe avait très bien commencé l’année avant de progressivement régresser dans la hiérarchie. Elle conserve le même duo de pilotes que l’année dernière : le finlandais Valtteri Bottas (67 podiums en F1 dont 10 victoires) et le chinois Zhou Guanyu. L’écurie change en revanche de patron puisque le français Frédéric Vasseur a rejoint Ferrari durant l’hiver. Il est remplacé par Andreas Seidl.

Avec une 8ème place décrochée lors du premier Grand Prix par Bottas, le début de saison est encourageant pour la marque italienne.

C43 est le nom de code de la monoplace cette année. Niveau couleur, la peinture blanche de l’année dernière est remplacée par le noir des pièces de carbones brutes. Alfa Romeo n’a pas révolutionné son concept durant l’hiver. Néanmoins, l’écurie avait une priorité : améliorer la fiabilité de la voiture, qui leur a fait défaut en 2022. 

L’équipe a une vraie carte à jouer pour se classer au sommet du “midfield” en 2023. Les prochains Grand Prix nous aideront sans doutes à y voir plus clair ! 

La Formule 1 comme boosteur d’innovation

Le championnat du monde de Formule 1 est une véritable source d’innovation pour les constructeurs en compétition. En effet, chaque écurie a la liberté de développer sa monoplace, du moment qu’elle suit le cahier des charges de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile). Par conséquent, chaque équipe possède une voiture différente, et des gaps de performances sensibles sont observés chaque année entre les différents concurrents. Il résulte que le vainqueur du championnat est l’équipe qui a fait preuve de la plus grande capacité d'innovation.

Cette recherche et développement déployée dans le cadre du championnat profite ensuite largement aux véhicules vendus au grand public. Voici une liste non exhaustive de l’apport de la F1 dans nos mobilités, et plus largement dans notre quotidien :

• Systèmes de récupération d’énergie : Si la F1 n’est pas passée au tout électrique, elle a nettement progressé dans l’utilisation de l’essence. En effet, les voitures sont toutes équipées de systèmes qui récupèrent l’énergie thermique dégagée par le moteur pour la convertir en énergie électrique. Celle-ci est ensuite utilisée via un moteur électrique en soutien du moteur principal. Ce développement a largement contribué aux véhicules hybrides grand public, et notamment à leur capacité à rouler en mode 100% électrique.
• Efficience des moteurs thermiques : Les contraintes du règlement ont poussé les constructeurs à rendre leurs moteurs toujours plus efficients. Lors du passage à l’ère hybride en 2014, les moteurs de F1 ont réduit leur consommation de 35%. La recherche et développement consacrée à ce sujet a pu servir également aux véhicules grand public, qui ont connu des gains d’efficience importants. Les véhicules d’aujourd’hui consomment en moyenne moins qu’avant, alors qu’ils sont de plus en plus lourds.
• Evolution des pneumatiques : Les pneumatiques sont un sujet central lors d’un Grand Prix de F1. Leur adhérence à la piste et leur dégradation sont scrutées de très près et représentent une variable de performance importante. Au niveau de la sécurité, les pneus sont aussi un point central et le manufacturier (Pirelli depuis 2010) doit fournir un pneu toujours plus technologique. La recherche déployée et les données récoltées lors des Grands Prix contribuent à l’ensemble du marché grand public.
• Logiciels de traitement des données : Une Formule 1 comprend environ 200 capteurs qui fournissent 150 000 mesures par seconde ! Les écuries ont donc dû développer un software puissant capable de traiter et synthétiser autant de données. L’utilisation de tels logiciels dépassent ensuite le cadre des courses automobiles, et est appliquée dans différents domaines comme le milieu médical.
• Organisations managériales : La recherche de performance est aussi un sujet de management. Les organisations de travail des équipes sont millimétrées, que ce soit dans les usines ou dans les stands pendant un Grand Prix. Ces organisations du travail et les modes de management qui s’y appliquent sont aussi déclinables dans d’autres domaines.

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